Journée d’étude
Les Départements d’Histoire et de Français de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’université Al-Aqsa de Gaza organisent une journée d’étude intitulée :
Les relations franco-palestiniennes
"Positions historiques, officielles et populaires"
Cette journée se déroulera le mardi 28 avril 2015 à partir de 9h30 dans la salle des conférences de l’université Al-Aqsa à Gaza
Programme de la journée d’étude
Mardi 28 avril 2015
- Accueil 9h00-9h30.
- Lecture de versets du Saint Coran 9h30-9h35
- L’hymne national palestinien 9h35-9h40
- Allocution d’ouverture de Dr. Ahmed Abed, chef du Département d’Histoire (parrain de la journée d’étude) 9h40-9h45
- Allocution de Dr. Ziad Medoukh, chef du Département de Français 9h45 – 9h50
- Allocution du Pr. Abdeljalil Sarsour, doyen de la de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines 9h50-10h00
- Allocution de M. Augustin Favereau, Conseiller de Coopération et d’action culturelle au Consulat de France à Jérusalem 10h00 – 10h10.
- Allocution du président de l’université Pr. Ali Zydan Abu Zuhri 10h10-10h20.
- Pause.
Les séances de la journée d’étude
Président de séance/ Pr. Abdeljalil Sarsour, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Thème Intervenant Durée de l’intervention
« Evolution de la position française à l’égard de la question palestinienne 1967 – 1994 » Pr. Abdenasser Srour, professeur en relations internationales, Département d’Histoire – Université Al-Aqsa 10h30- 10h40
« Coopération française dans les Territoires palestiniens » M. Augustin Favereau, Conseiller de Coopération et d’action culturelle au Consulat de France à Jérusalem 10h40 – 10h50
« Positions populaires en France à l’égard de la question palestinienne » Dr. Ziad Medoukh, chef du Département de Français – Université Al-Aqsa. 10h50 – 11h00
Relations franco-palestiniennes, « Mise en perspective historique ». Dr. Youssef Omar, professeur associé en Histoire contemporaine, Département d’Histoire – Université Al-Aqsa. 11h10 – 11h20
Débats : 11h20 – 11h40
Collation : 11h40 – 12h00
1ière séance plénière / 10h30 – 11h50.
Deuxième séance plénière/ 12h00 – 13h00
Président de séance/ Dr. Ziad Medoukh, chef du Département de Français
Thème Intervenant Durée de l’intervention
« La position de la France concernant la solution à deux Etats’ Pr. Khaled Safi, professeur en Histoire contemporaine, Département d’Histoire – Université Al-Aqsa. 12h00 – 12h10
« Rôle du secteur du tourisme dans le développement des relations franco-palestiniennes, exemple des fouilles archéologiques » M. Serge Nègre, directeur de l'École archéologique française de Jérusalem. 12h10 - 12h20
« Rôle des syndicats français dans le soutien à la coopération franco-palestinienne » Eladio Villalon , Membre la Commission Exécutive de l’Union locale CGT de Roissy.
12h20 – 12h30
« Enjeux de la reconnaissance française de l’Etat de Palestine » Dr. Sami Al Astal, professeur associé en Histoire contemporaine, Département d’Histoire – Université Al-Aqsa. 12h30 – 12h40
« Rôle des institutions de la société civile française dans le soutien à la cause palestinienne ». M. Moncef Chahed, vice-président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS France) 12h40 – 12h50
Débats / 1h00 – 1h20
Remise d’attestations / 1h30
Mot de Ziad Medoukh
Au début, permettez-moi de parler en français, et dans mon intervention je vais parler en arabe
Je tiens à remercier le professeur Ali Abou Zouhri, le président de notre université pour son soutien à l’organisation de cette journée d’étude
Je tiens à remercier l’équipe du consulat pour leur venu à l’université : Augustin, Olivier et Anthony. Ça montre les bonnes relations entre le consulat et l’université- le soutien à notre département de français
Mes remerciements à Dr.Abdel Jalil pour ses encouragements à organiser cette journée
Merci à Monsieur Ahmed Abed et le département d’histoire pour cette coopération et collaboration riche
Merci à toutes les administrations et les départements de l’université Al-Aqsa pour les facilités
Merci à mes collègues au département pour leurs efforts
Cette journée d’étude est pour rendre hommage à une position officielle, associative et populaire en France de plus en plus favorable à la cause palestinienne, une cause de justice.
Cette journée d’étude est pour permettre des échanges intéressants entre les collègues palestiniens et français sur les différents domaines de coopération.
Je vous souhaite bonne journée d’étude et plein de débat et des discussions sur le thème proposé.
Eladio Villalion est membre de la Commission Exécutive de l'Union Locale CGT de Roissy. Son exposé de 10 à 15 minutes portera sur l'engagement de la CGT avec le peuple Palestinien et le syndicat PGFTU
Moncef CHAHED
Membre du Conseil National
Membre du Bureau National
Et Coordinateur du Groupe de Travail Prisonniers
Dans l’Association France Palestine Solidarité (AFPS)
La société civile en France joue un rôle très important dans la sensibilisation, l’information et le soutien à la cause palestinienne. Plusieurs associations ont été créées en France comme en Europe qui appellent à la solidarité et au soutien avec le peuple palestinien qui se bat pour sa liberté et sa dignité.
Parmi ces associations, l’association France Palestine Solidarité (AFPS) dont je fais partie, qui a été créée en mai 2001 de l’union de deux associations, l’Association Médicale Franco Palestinienne (AMFP) créée en 1974 et de l’association France-Palestine (AFP) créée en 1979.
Sur le plan national c’est la plus importante association en France et même en Europe, elle compte 5000 adhérents et est présente dans 105 villes Françaises sous forme de groupes locaux qui fonctionnent librement dans le cadre de la charte et des statuts nationaux.
L'AFPS soutient le peuple palestinien dans sa lutte pour la réalisation de ses droits nationaux. Elle agit pour une paix réelle et durable, fondée sur l'application du droit international.
Cette paix implique
la fin de l’occupation de tous les territoires envahis en 1967 et le démantèlement de toutes les colonies
la création d’un Etat palestinien indépendant, souverain et viable avec Jérusalem-Est pour capitale
la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément à la résolution 194 votée par l’assemblée générale de l’Onu
Les activités de l’Association se développent sur 4 plans complémentaires :
Information et action politique. Travail de mobilisation de l’opinion publique. Intervention citoyenne auprès des représentants élus dans les institutions locales, régionales, nationales et européennes, et auprès des médias. Interpellation des pouvoirs publics en France et dans l’Union Européenne.
Soutien moral, matériel et humanitaire, spécialement en faveur des populations palestiniennes les plus défavorisées, en particulier des réfugiés dans les camps.
Aide au développement et coopération dans tous les domaines avec les organisations de la société civile palestinienne.
Connaissance et échanges mutuels. Intervention sur tous les aspects, notamment culturels et éducatifs.
L’association coopère également avec les associations israéliennes dont l’objectif clairement exprimé est le soutien aux droits nationaux du peuple palestinien.
L’association adhère aux regroupements d’organisations qui partagent ses objectifs à l’échelle nationale (plateforme des ONG françaises pour la Palestine), européenne (ECCP) et internationale.
Concrètement ce soutien et cette solidarité se traduisent par un suivi de la situation en Palestine et de ses répercussions en France et en Europe par différents groupes de travail dont les coordinateurs sont issus du conseil national et du bureau national.
- Groupe de Travail Missions qui comme l’indique son nom, organise des missions en Palestine pour aider les paysans à la cueillette de leurs olives, faire connaître sur le terrain la réalité et le quotidien de la Palestine aux citoyens français, jeunes et moins jeunes, aux députés et aux élus pour les intéresser à ce qu’endurent les jeunes palestiniens et leurs familles sous occupation pour qu’ils témoignent à leur retour de ce qu’ils ont vu et entendu sur place.
Groupe de Travail Prisonniers Politiques Palestiniens que je préside et qui travaille d’arrache pieds pour mettre en lumière ce dossier méconnu qui accable depuis plusieurs décennies des milliers de familles en Palestine et touche près de 7000 palestiniens et palestiniennes de tout âges et de toutes confessions, emprisonnés illégalement en Israël au mépris de la 4eme Convention de Genève, de la Convention internationale des droits de l’enfant et des lois internationales de droit humains au vu et au su d’une communauté internationale inerte qui s’est rendue coupable par son silence, ce qui a conforté Israël dans son impunité et ses crimes.
Nous avons lancé une campagne de parrainage de tous les prisonniers politiques palestiniens qui consiste à écrire à un prisonnier une fois par mois, ça peut paraître anodin mais au-delà du soutien et de la solidarité qu’on peut apporter au prisonnier pour le sortir de son isolement, c’est aussi un geste politique important pour dire à Israël que nous sommes au courant de ce qui se passe dans vos prisons, nous savons que ces prisonniers existent et sont soumis à des traitements inhumains, à la torture et à la négligence médicale et que nous ne manquerons aucune occasion pour le faire savoir en sensibilisant nos citoyens, en interpelant nos élus, nos députés et le gouvernement français pour intervenir et faire cesser ce déni de justice et ces crimes odieux.
Pour information, plus de trois mille lettres partent chaque mois de France en direction des prisons israéliennes. Nous avons récemment lancé la même campagne en Espagne, en Belgique, et dans les trois pays du Maghreb.
Nous avons aussi réussi à intéresser certaines villes qui sont jumelées avec des villes ,des villages ou des camps de réfugiés palestiniens à écrire aux prisonniers de ces villes ,villages ou camps.
Notre travail ne s’arrête pas là, puisque nous faisons un travail de recherche et de traduction et nous publions sur notre site tout ce qui se dit et se publie sur les prisonniers politiques palestiniens. Aussi nous répondons aux invitations de tous les groupes AFPS ou d'autres associations pour animer des soirées avec projections de films plus débat et cela dans toute la France.
Nous invitons aussi des intervenants palestiniens d'ONG palestiniennes pour venir parler des prisonniers et de leurs conditions de détention avec des témoignages d'anciens prisonniers.
Nous éditons aussi une Newsletter prisonniers où nous publions beaucoup d'informations sur les conditions de détention des prisonniers ainsi que des lettres de prisonniers palestiniens envoyées à leurs parrains ou marraines et en mettant en lumière un prisonnier ou une prisonnière.
D'autres groupes de travail font aussi un excellent travail d'information et de soutien comme :
- Le Groupe de Travail Réfugiés
- Le Groupe de Travail Gaza
- Le Groupe de Travail BDS
- Le Groupe de Travail Livres Scolaires et Publications en France
Ajouter à cela les actions menées par les groupes locaux de l'AFPS dans la mobilisation de l'opinion publique comme l'été dernier contre les agressions barbares d'Israël contre les civils palestiniens de Gaza et qui à fait plusieurs victimes, plusieurs blessés et la destruction des milliers de maisons, des hôpitaux et de toute l'infrastructure.
Aussi ils participent dans des projets d'aides au développement par la coopération dans tous les domaines avec les organisations de la société civile palestinienne.
par exemple à des projets d’irrigation ou de plantation, comme les dattiers dans la région de Jéricho, dans la promotion de la fabrication et de la commercialisation d’une huile d’olive palestinienne de qualité ou encore dans des projets pour le développement de la vallée du Jourdain.
Quelles coopérations possibles ?
Investi à la fois dans l'archéologie et la photographie, Serge peut aider au développement et à la coopération à la fois dans l'archéologie au travers de la photographie aérienne, car la France au travers de l'Ecole Archéologique Française de Jérusalem participe depuis de nombreuses années à des fouilles officielles à Gaza. La photographie aérienne peut participer aussi aux aménagements du territoire aussi bien que dans le domaine de l'archéologie. La photographie est un vaste domaine comme nous l'avons vu avec les étudiants du Département de Français qui peut être développé dans de nombreuses direction (conservation, création d'expositions photographiques, investissement de lieux pouvant participer au développement du tourisme).
Serge NEGRE effectue son premier voyage en Palestine il y a 42 ans ! Infirmier dans le sud du Liban, il découvre la vie des réfugiés avec sa femme infirmière à Bethléhem en 1965 qui avait gardé des contacts avec la population.
Créateur d'un musée de la Photographie du 19e siècle ( espacebatut.fr) il présente dans la galerie du Musée, des expositions de photographie historique et contemporaine. Il va s'intéresser au travail de son prédécesseur, inventeur de la photographie aérienne par cerf-volant en 1888 et utiliser ce procédé lors d'expéditions polaires, et aussi dans l'archéologie. A ce titre il a effectué à Gaza, les vues aériennes des fouilles sur le site de Saint Hilarion ( Umm El Amr, je crois ? ??), Il est aussi investi dans la collection photographique du Couvent St Etienne à Jérusalem où il participe comme expert à la mise en place des collections photo du 19è siècle selon les normes de conservation.
Il vient de publier un livre de photographies sur l'architecture Mamelouk et Ottomane de la Bande de Gaza, et imprimé à Gaza. Il intervient aussi comme infirmier/photographe à l'Hôpital Shifa et encore avec des associations comme Ard El Insan.
Quelles coopérations possibles ?
Investi à la fois dans l'archéologie et la photographie, Serge peut aider au développement et à la coopération à la fois dans l'archéologie au travers de la photographie aérienne, car la France au travers de l'Ecole Archéologique Française de Jérusalem participe depuis de nombreuses années à des fouilles officielles à Gaza. La photographie aérienne peut participer aussi aux aménagements du territoire aussi bien que dans le domaine de l'archéologie. La photographie est un vaste domaine comme nous l'avons vu avec les étudiants du Département de Français qui peut être développé dans de nombreuses direction (conservation, création d'expositions photographiques, investissement de lieux pouvant participer au développement du tourisme).